Premier chantier : nous sommes moyennement préparés.
Il faut trouver des masques, des outils, des gants.
Le quartier est plein de petites rues à sens unique, dans lesquelles il est difficile de manœuvrer avec l'énorme camionnette qui va nous servir à transporter les matériaux.
L'endroit est tout petit et nous nous marchons dessus avec les ouvriers.
La bijouterie a pignon sur la plus importante rue piétonne de Genève.
A chaque fois que nous sortons un panneau (un peu moins de 3m de long), nous manquons de blesser les passants ou nous même.
Tous les matériaux présents sont terriblement désuets, ce qui nous procure un sentiment à la fois de joie et de peur.
Qu'allons-nous faire de tout cela ?
Durant un instant, je me demande ce que l'on fait là et pourquoi nous faisons ça ?
Je me pose des questions sur "l'absurdité" de cette situation...
Cependant, je regarde les autres membres du collectif, ils ont tous le sourire aux lèvres.
Ils foncent sans se poser de questions.
Finalement, une fois les matériaux arrivés à bon port, nous sommes tous excités à l'idée de nous les approprier, de les adopter.
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