N'avez-vous
jamais remarqué à quel point l'homme s'attache à des choses –
parfois inutiles – à l'usage ? Ne dîtes rien, je suis sûr
que vous avez tous un doudou ou un nain de jardin, un objet unique,
que l'on vous a offert et que vous planquez sous votre oreiller ou
dans votre salle de bain. Vous le trouvez ancien, désuet – voire
antique – mais il vous est inconcevable de vous en séparer.
Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est une partie de votre
histoire. Une partie de vous-même. Littéralement, vous éprouvez de
l'affection, un réel sentiment pour cette chose ; d'où le
terme « d'attachement ».
Cependant, s'il
vous venait à l'esprit de vous en séparer, vous éprouverez un
certain manque - voire un profond désarroi - car vous vous y êtes
maintenant habitué. Mais ce n'est rien comparé à la perte d'un
objet que vous tenez vraiment et qui a une réelle valeur
sentimentale et symbolique. Comme la montre ou la chevalière de
votre grand-père par exemple. Cet objet est en votre possession.
C'est votre propriété.
Que cela n'en
tienne, ceci n'est que matériel. Même si de nombreux objets nous
sont utiles et indispensables. Dans ce cas, l'attachement relève
plus d'une extension de notre corps. C'est un outils de travail
façonné par le temps améliorant notre quotidien.
Mais n'oublions
pas qu'un sentiment est avant tout humain et que le réel attachement
est le rapport que l'on entretient avec nous-même et avec autrui.
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